seule...
Me revoilà sur joueb à joueber… Ce sentiment de désolation en moi et autour de moi ne cessera donc jamais ? Mon souhait serait de pouvoir plonger à nouveau mon regard dans le sien, de penser à lui avant de m’endormir, et de murmurer son nom dans mon sommeil.
Je voudrais tomber amoureuse… Cela peut paraître fou, puisque l’amour au début c’est rose mais ça s’assombrit bien vite. Je veux sentir mon cœur qui s’affole à sa vue, pâlir à son approche et rougir de ses regards. J’ai de l’amour qui déborde de partout et pour l’instant, je ne vois personne à qui le faire partager. Alors, je me demande si vraiment je suis faite pour aimer…et si je mérite d’être aimée… La vie est si banale, si morne, sans cette étincelle qu’est l’amour ! Ne serait-ce qu’un petit béguin et je serai peut-être heureuse, mais j’ai l’impression que je n’arrive pas à tomber amoureuse. C’est vrai, ça se fait tout seul, peut-être que je dois attendre.
Si c’est le cas, mon mec idéal serait un garçon sensible, tolérant, compréhensif, gentil, un peu romantique… il aurait bien sûr toutes les qualités (mais je sais bien que cela est impossible dans la vie réelle). Je sais que je tomberai toujours sur la mauvaise personne, un mec qui ne me regardera même pas, et qui ne s’intéressera pas à moi.
Alors, je préfère rêver à ce garçon idéal. Je me dis qu’il pourrait exister (dans mon monde seulement peut-être). Parfois, lorsqu’il fait noir, que je suis dans mon lit pas encore endormie, je pense à lui, à ce garçon avec qui je voudrais sortir… J’imagine que je suis dehors, dans la nuit, assise quelque part, et que je pleure sur mon sort. Et puis, une main caresse mon dos, et je me retourne, et je le vois avec son sourire… nous nous reconnaissons tout de suite, et alors, à cet instant, toute ma tristesse s’évapore pour laisser place au sentiment de bien-être le plus total que j’ai toujours rêvé de vivre : l’amour
Je n’ai pas encore eu l’occasion de le rencontrer, celui qui me fera sourire, mais heureusement que nous les êtres humains, avons la faculté de rêver et d’espérer, sinon je crois que cela aurait déjà fait un bout de temps que nous aurions cesser d’être.
à 23:48